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Les BIVOUACS d'OASIS NATCHAM

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28 août 2024

...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)

Ce dernier bivouac de l'été a résonné intensément, portant comme un point d'orgue cette sensation d'achèvement et d'accomplissement d'un cycle estival marqué du sceau de la Tribu.

...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)

Car ce sentiment d'avoir voyagé, exploré, plongé au cœur de l'aventure natchame en toute plénitude est une réalité. Le fil conducteur, depuis le 1er bivouac "Mystères de l'Eau" jusqu'à "Corps, Terre, Eau, Soleil, Tambour" est infiniment perceptible. Même si les visages ont changé tout au long de l'été l'énergie est demeurée la même, étonnamment linéaire dans sa cohérence connectée au soleil, à l'eau, au corps et à la profondeur spirituelle ressentie à tous niveaux en harmonie avec la Terre Mère.

...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)
...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)

Le plus important réside sans doute dans ce qui finit par émerger au-delà de toutes les activités, des explorations, de l'immersion progressive dans l'ambiance natchame soutenue et inspirée par le lieu. C'est un facteur impondérable, subtil mais puissant qui finit par s'imposer dans le creuset de la Tribu. Au fil des heures, au gré des multiples connexions à la rivière, à la forêt, au soleil, à la douceur de la vie en plein air, une paix semble nous pénétrer, incitant à la confiance, au partage, à l'abandon confiant à la grâce de chaque instant.

...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)
...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)
...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)

Ce bivouac a permis de faire émerger tout un flot de sensations, de confiance, de confidences aussi. Les éléments, le feu, le soleil, l'eau ont permis d'ouvrir des portes secrètes en nous, dans nos corps et nos consciences. Les 3 cercles de Tambour, diurnes et nocturnes, ont scellé vibratoirement d’authentiques moments échappant à tout contrôle du mental afin de permettre de vibrer autrement, de s'abandonner aux puissances qui nous traversent et à tout laver en nous dans une forme d'ivresse contagieuse. 

...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)
...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)
...De retour du bivouac "CORPS, TERRE, EAU, SOLEIL, TAMBOUR" (20-23 août)

Au fil des jours, et même assez rapidement, il est flagrant que quelque chose s'installe, comme un bonheur primordial, une plénitude, une saveur.


Le corps en retire aussi un bienfait profond, agissant et apaisant qui ouvre un véritable espace dans notre relation à la Nature, à la Tribu et à nous-mêmes.


Merci donc aux nombreux "bivouacoeurs" qui nous ont rejoint cet été, et qui ont contribué par leur présence, leur ouverture et leur sensibilité à édifier dans l'invisible une belle offrande aux dieux de la nature dans la beauté de leur plus simple appareil, en être humains conscients, intelligents et dépouillés de tout artifice.


En vrais "natchams", en somme...

 

Commentaires
J
Pendant que j’étais assise sur mon canapé à creuser la question concernant ma vision de ma vie…la chanson du film « Never ending story » tournait en boucle dans ma tête. <br /> <br /> Je souriais à moi-même car depuis quelques jours elle est curieusement devenue ma passerelle vers ce lieu magique et mystérieux… comme un souvenir de la chambre des fées du ruisseau d’or. <br /> <br /> Ce lieu sacré, caché quelque part près de Sisteron. Un lieu occulte, secret et pourtant bien réel, présent ici sur Terre. Quand j’ai plongé à l’intérieur de cet endroit j’ai eu la sensation de devenir Atreyu immergé dans le pays de Fantasia, projeté dans un temps suspendu sans lien avec les critères de la vie terrestre. <br /> <br /> Ici, je me suis retrouvée comme précipitée à l’intérieur d’un livre ou d’un conte de fées. Et plus je progressais le long de cette petite rivière, mes pieds arpentant le lit de cailloux et de roche doré, plus j’oubliais ma propre réalité. Un parfait silence m’accueillait, au milieu duquel surgissait la mélodie de la vie dans sa douceur. <br /> La douceur du bruit de l’eau qui dévalait dans un clapotis apaisant et joyeux la déclivité naturelle du petit canyon évoquait sa destination lointaine, la mer, le grand large. Le ballet délicat des feuilles qui se laissaient emporter au fil de l’eau dansait dans mon cœur, ouvrant sur un tourbillon d’énergie sauvage en moi. Je n’entendais que « C’est par la !…C’est par là que nous devons aller !…Dépêchons nous ! ». <br /> <br /> Dans cette douceur, il y avait quelque chose de familier pour moi. Il me semblait connecter enfin un parfum de joie. La joie de l’enfant qui n’est pas encore enfermé dans les dogmes de la société. La joie d’un enfant pur et libre, connecté au mystère de la nature. Entre les ondines de l’eau et les gnomes de la terre, je me sentais incitée à jouer avec eux, à leur parler, à rigoler et à m’assoir et me reposer pour écouter la sagesse de la Mère Terre. A me laisser bercer par la musique de l’orchestre ici entre la terre et le ciel, entre l’eau et le feu. A me sentir en paix et baignant dans une sécurité intérieure. <br /> <br /> Il y avait aussi quelque chose de mystérieux dans tout ce que je vivais. Je ne saurais pas le décrire, tellement la beauté, la douceur de ce lieu magique m’a éblouie. <br /> <br /> Dès mon retour je me suis mise à douter, comme Alice du Pays du Merveille à son réveil…je ne saurais pas dire ce qui était réel à ce moment-là pour moi… cette réalité que je vivais au quotidien, ou celle que je venais de vivre ? Où était donc cette limite entre le rêve et la réalité ?<br /> <br /> Cette barrière me semble si fine. Cela me renseigne sur mes limites en tant qu’être humain, qui m’interpellent au quotidien. Je réalise aussi en quelque sorte que le formatage de l’angle de vue imposé par le contexte social dans lequel j’évolue m’influence, ne me laisse pas libre d’être moi-même. <br /> <br /> Cela me montre que je n’ose pas encore aller de l’autre côté du miroir, de l’autre côté de cette limite qui m’empêche d’accéder à moi-même, afin de contacter et accomplir la vision de mon âme…
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