9 novembre 2023
Le sens spirituel et psychologique du port des CHEVEUX LONGS
Les cheveux sont comme des rayons participant à une couronne de lumière qui encadre l’aura et la prolonge… ils traduisent quelque chose de notre quintessence et de par leur nature aérienne, douce et délicate ils expriment aussi quelque chose d’intime et précieux.
Les cheveux longs dans l’idéal incitent à rayonner et à manifester notre bien-être et notre force spirituelle. C’est la tête, le sommet, là où le chakra aux mille pétales est censé s’épanouir et communier vers les plans supérieurs.
En revanche personnellement, lorsque je ne parviens pas à me sentir épanoui et rayonnant, il m’est difficile de laisser mes cheveux détachés. Car en réalité les cheveux longs impliquent d’être alignés sur une belle fréquence car ils sont aussi le reflet de notre plan « astral », la fréquence de l’émotion, du sentiment, de ce que nous émanons. Les cheveux se nourrissent de notre aura, et si celle-ci est terne alors les cheveux longs peuvent émaner quelque chose de lourd, d’impur, de triste et malpropre sur le plan vibratoire.
Se couper les cheveux revêt un sens évident : on se dépouille de quelque chose en soi-même, de sa sensibilité, de sa vulnérabilité afin de se protéger, pour soustraire notre monde intérieur au regard de l’autre. On se coupe de sa féminité également.
À l’inverse exposer des cheveux longs au regard (particulièrement pour un homme) correspond pour moi à émettre un message de confiance, d’ouverture, en prenant plaisir à m’exposer et à étendre ma surface au contact du vent, de la nature et du monde qui m’entoure.
La nudité du reste du corps constitue d’ailleurs la conséquence la plus naturelle de cette démarche. Nus, les cheveux au vent, nous voici rétablis dans une forme de liberté dans laquelle le corps humain peut s’exprimer pleinement. Les cheveux longs sont conquérants, optimistes, en fusion avec l’univers et les forces avec lesquelles ils communiquent par des milliers de filaments – le cheveu.
C'est une certitude depuis mon jeune âge : il m'est impossible d'avoir les cheveux courts sans avoir l'impression de me couper d'une part de moi-même. Il est fort plausible que le monde moderne a établi les cheveux courts comme une norme pour les hommes afin de contribuer à les couper de leur féminité et de leur créativité, les cheveux étant liés à l'influence de Vénus.
Le vent d'espoir et de liberté qui a soufflé pour la jeune génération des années du Flower-Power a permis pour un temps très bref de voir les cheveux longs réapparaître pour les hommes, mais ça n'a eu qu'un temps et le monde s'est brutalement résigné à la perte d'idéal et de créativité collective pour se ratatiner dans un paradigme étroit de matérialisme personnel, égotique et sans ambition autre que de se faire son petit trou perso. Je m'en souviens, j'y étais, il s'agit du basculement de l'ambiance un peu folle post soixante-huitarde qui a finalement vu s'effondrer dans les années 70 tous les idéaux sociaux généreux et ambitieux pour voir émerger le monde des années 80 avec son pragmatisme, sa frilosité et ses peurs. Et c'est dans cette période que les cheveux longs pour les hommes ont disparu, et ce n'est pas un hasard.
Alors pour un celte comme moi issu de la "Gaule Chevelue" (et je ne parle pas de mes racines spirituelles amérindiennes !), arborer mes cheveux longs est vital, comme un symbole et un signe de reconnaissance aussi en écho à un monde privilégiant l'intuition au mental, la créativité et l'inspiration au rationalisme et à la sécheresse brutale du masculin binaire.
Cela dit, c'est évidemment très personnel et ça n'empêche pas tous mes amis hommes aux cheveux courts d'être des modèles de masculin intégré et sensible... cela étant ça correspond tout de même à un fait de culture et de société (les cheveux courts) dans lequel j'ai vraiment un peu de mal à me reconnaître !
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